De Licata à Agrigente

La côte entre Licata et Agrigente alterne plages sableuses, criques et promontoires rocheux. Licata est un port historique mais peu touristique, avec l’arrière-pays agricole, une ancienne cité grecque sur le Monte Sant’Angelo qui domine la ville.
La frange côtière compte des réserves naturelles comme ses falaises blanches, tel que la réserve de Punta Bianca.
Palma di Montechiaro se trouve sur une bastide rocheuse en surplomb de la côte au-dessus de la mer. C’est un centre agricole et balnéaire localement connu pour ses plages (Marina di Palma, Cala Vincenzina) et des vestiges antiques trouvés alentour. 
Le paysage reste largement rural, rythmé par petits ports, tours côtières et un maillage de bourgs et plages avant d’approcher la côte d’Agrigente.

Licata

Licata est une commune côtière de la province d’Agrigente, située sur la côte sud-occidentale de la Sicile, à environ 45 km à l’est d’Agrigente.
Le territoire est occupé depuis la préhistoire : des prospections et collections locales attestent des occupations néolithiques et d’une continuité d’occupation jusqu’à l’époque romaine et médiévale. 
Historiquement, l’économie de Licata combine agriculture (plaine côtière et cultures maraîchères/céréalières) et pêche ; le port a eu une importance commerciale notable, renforcée par la liaison ferroviaire à partir du XIXᵉ siècle.

A découvrir à Licata

Monte Sant’Angelo

Monte Sant’Angelo, Licata

Le promontoire abrite la forteresse connue sous le nom de Castel Sant’Angelo, avec la construction initiale d’une tour de guet fin XVIᵉ puis agrandie en forteresse au XVIIᵉ siècle par les espagnols.

Les recherches archéologiques menées sur le Monte Sant’Angelo (la colline au nord de la ville, au-dessus de la foce de l’ancien fleuve Salso/Imera meridionale) ont mis au jour un important établissement d’époque hellénistique identifié comme la fondation de Finziade (Finzia), fondée par Phintias (Finzia), tyran d’Agrigente, en 282 av. J.-C. ; c’est généralement présentée comme la dernière fondation grecque en Sicile. Ces fouilles ont révélé structures, poteries et contextes domestiques qui confirment une occupation hellénistique significative sur ce promontoire. 
Après l’époque hellénistique, le site connaît des phases d’occupation romaine et médiévale.

Musées et centre de Licata

• Musée archéologique de la Badia (Museo Archeologico della Badia)
  Installé dans le couvent de S. Maria del Soccorso (la « Badia »), il présente la série chronologique des occupations locales — matériel néolithique, offres hellénistiques, mobiliers romains, et constitue la principale collection publique de référence pour l’histoire ancienne de Licata et de sa basse vallée.
• Musée du Mer (Museo del Mare)
  Musée local consacré aux vestiges maritimes et sous-aquatiques (ancres, amphores, éléments d’épaves) récupérés au large et dans la baie de Licata ; il complète la lecture historico-maritime du territoire.

Le centre-ville conserve des palais et églises des XVIIᵉ–XIXᵉ siècles (palais Bosio, palais Frangipane, édifices baroques et dispositions urbaines d’époque moderne). Les rues du centre et certaines places conservent des témoignages architecturaux datés qui témoignent de phases de reconstruction et d’embellissement modernes et post-médiévaux.

Le phare (Faro di San Giacomo) est un des plus hauts d’Italie avec plus de 40 mètres.
La Marina di Cala del Sole est le port de plaisance moderne.

A l’ouest du port la plage de Marianello se situe dans un joli site, au pied d’une paroi argileuse découpée par l’érosion.

Où se trouve Licata: carte

La côte près de Licata dont la plage de Mollarella

Le littoral aux environ de Licata dispose de belles plages et sites naturels.
A l’est de la ville la côte est marquée principalement par de vastes plages de sable, alors qu’à l’ouest alternent falaises, criques, étendues de galets et de sable.
Les plages les plus fréquentées sont celles de Playa, Mollarella et Poliscia, qui sont aussi les plus sableuses et équipées.

• A l’ouest, au delà de Marianello, la côte est découpée, jusqu’à la jolie crique de Nicolizia est dans un beau site naturel et plus loin la très jolie plage de la Baie de Mollarella.
  Et encore davantage à l’ouest on trouve la belle crique et la tour Saint Nicolas et juste derrière la Cala Paradiso. Ensuite, s’étend une vaste plage, jusqu’à Torre di Gaffe qui attire beaucoup de surfeurs et de kitesurfeurs en raison de son exposition aux vents.
• 13 kilomètres à l’est, sur la côte proche de la Marina di Butera, la plage de Falconara est protégée par une ancienne forteresse de fière allure remontant au XIVe siècle, remaniée au cours du temps. C’est aujourd’hui une structure privée offrant des hébergements et des lieux de réception.

Palma di Montechiaro

Chiesa madre de Palma di Montechiaro

Située à 25 km à l’est d’Agrigente, Palma di Montechiaro est la ville dont Giuseppe Tomasi di Lampedusa était le duc, auteur du célèbre Guépard, adapté au cinéma par Luchino Visconti.
Le peuplement de la région remonte loin dans le temps, avec la présence de tombes sicanes du XIIIe siècle avant notre ère.
Au XIVe siècle, fut construit le château Chiaramonte, et la ville actuelle a été fondée le 3 mai 1637 par les frères de la famille Tomasi di Lampedusa.

Sur la colline du calvaire à l’ouest de la ville, avec son panorama sur la côte et la vallée, se dressent les vestiges de l’église de Santa Maria della Luce, que l’on rejoint par un escalier en chemin de croix semblable à celui de Jérusalem menant du palais de Pilate au Golgotha. Les pèlerins y vénéraient dès le XVIIe siècle un exemplaire du saint suaire (maintenant conservé dans l’église du Collegio di Maria).

La chiesa Madre du XVIIe est l’édifice emblématique de la ville, de style baroque, construite au XVIIe siècle, dominant un grand escalier monumental. Elle conserve a l’intérieur des œuvres d ‘art remarquables.
Le Palazzo Ducale a été construit dans le monastère bénédictin du XVIIe siècle, acquis par la ville. Alors que l’extérieur est d’aspect austère, l’intérieur est raffiné avec des plafonds à caissons de bois peints.
Le monastère des bénédictines est un bel édifice du milieu du XVIIe siècle, précédé par un escalier semi-circulaire original.
Parmi les autres sites de la ville, l’église du Collège de Marie (XVIIIe siècle) expose la copie du Saint Suaire ; l’église du Purgatoire (1646) a un portail artistique baroque ; le palais des Scolopi baroque du XVIIe compte aussi l’église de la Sainte Famille (XVIIIe siècle).

Où se trouve Palma di Montechiaro: carte

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Côte de Torre di Gaffe à Agrigente

Château Chiaramontano

A l’ouest de Licata, on rencontre la Spiaggia Malerba : plage de sable doré, bonnes structures balnéaires saisonnières (parasols, douches), eau claire ; fréquentée en été mais appréciée des familles, bien que aux heures de pointe le parking peut être plein.
Rocca Tenna est une petite pointe/formation rocheuse avec belvédère et accès à de petites criques par des sentiers.
Plus loin, après la tour de guet de la Torre San Carlo, Marina di Palma est une station balnéaire. 

A quelques kilomètres de Palma di Montechiaro et 200 mètres de la côte se dresse le Château Chiaramontano de l’époque médiévale et chiaramonte. Beau site dans un cadre panoramique.
La Baia delle Sirene (la Baie des Sirènes), au pied du château, se trouve dans un paysage côtier protégé, avec ses eaux limpides. 

Château Chiaramontano

Érigé au XIVᵉ siècle par la famille Chiaramonte, le château adopte une implantation en éperon rocheux destinée à surveiller la mer et les voies intérieures. La structure combine un corps de logis, une chapelle et un système défensif encore lisible malgré les restaurations modernes. Il assuma son rôle contre les incursions barbaresques. L’édifice présente des éléments gothiques tardifs typiques du style chiaramontano. Le site offre un panorama complet sur la côte sud.

Punta Bianca

Punta Bianca est un affleurement de calcaires pliocènes blancs et lumineux, modelées par une forte érosion marine. En retrait, s’étend un maquis méditerranéen bien conservé avec une faune aviaire protégée. L’ancien poste militaire du XXᵉ siècle, aujourd’hui en ruine, constitue un marqueur paysager. L’ensemble est classé zone naturelle protégée pour sa valeur géologique et paysagère.

Plus loin, la Cala Vincenzina est une petite baie isolée dans un cadre préservé, avec des eaux très claires, un alternance sable et rochers. Toutefois l’accès par une piste non entretenue est difficile et le site est peu fréquenté.
Plus loin, la Réserve naturelle de Punta Bianca, accessible par une route en terre entretenue, est un superbe site côtier avec ses falaises et roches blanches.

A Zingarello, la « Spiaggia dei Sogni » est une belle plage de sable fin, aux eaux limpides, appréciée aussi pour le tuba.

San Leone est considérée comme la plage d’Agrigente, longue bande de sable, avec digues et rochers par endroits, une promenade maritime animée avec installations de transats et restaurants, très fréquentée l’été et pas toujours bien entretenue.

A Maddalusa, la plage est une étendue de sable dont le fond descend doucement, moins équipée que la précédente.

Galerie photo

Château Chiaramontano, Baie des Sirènes et réserve de Capo Bianco.

Marina di Palma et plages d’Agrigente

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